Kalanchoë Beharensis

Kalanchoë Beharensis
Kalanchoë Beharensis
Kalanchoë Beharensis

Kalanchoë Beharensis

Le Kalanchoë Beharensis est une plante succulente spectaculaire à l’aspect sauvage et velouté, souvent surnommée « oreilles d’éléphant » ou « felt bush » pour ses grandes feuilles épaisses, triangulaires et couvertes d’un duvet argenté. Cette texture douce, presque textile, lui donne un charme unique qui attire instantanément l’œil des amateurs de plantes graphiques. Les feuilles, aux bords ondulés et légèrement retournés, sont disposées de façon irrégulière sur une tige verticale ligneuse, formant une silhouette étrange et sculpturale, entre arbre miniature et plante d’un autre monde.

Le Kalanchoë Beharensis peut atteindre une hauteur impressionnante, dépassant parfois les 1,5 m en pot avec l’âge, ce qui en fait l’un des plus grands Kalanchoés cultivés. Pourtant, malgré sa taille, il reste très facile à entretenir et pousse lentement. Il est souvent utilisé comme plante d’intérieur décorative dans les lofts, les vérandas, ou même les bureaux modernes. Son aspect brut, texturé, presque architectural, en fait une plante vedette dans les compositions de plantes d’intérieur au style exotique ou contemporain.

Le Kalanchoë Beharensis est natif des zones sèches et rocheuses du sud-ouest de Madagascar. Il y pousse sur des terrains exposés au soleil brûlant, souvent dans des régions arides et montagneuses. Cette origine extrême explique son étonnante capacité à stocker l’eau dans ses feuilles et à survivre sans pluie pendant de longues périodes. Son duvet protecteur joue un rôle crucial : il limite la transpiration en réduisant l’éblouissement solaire et en retenant l’humidité. C’est un exemple fascinant d’adaptation botanique aux conditions les plus hostiles.
Pour que le Kalanchoë Beharensis conserve ses feuilles épaisses et sa silhouette compacte, une lumière abondante est indispensable :

🌞 Plein soleil : il adore le soleil direct, en particulier le matin ou en fin d’après-midi. Cela renforce son port trapu et améliore la densité de son feuillage.

🌤️ Lumière vive : en intérieur, placez-le impérativement près d’une fenêtre bien exposée. Il tolère les rayons directs.

💡 Un manque de lumière provoque un allongement de la tige, une perte de densité et une chute des feuilles inférieures.
Comme la majorité des succulentes, le Kalanchoë Beharensis préfère un arrosage très modéré :

🌱 Printemps / été : arrosez uniquement quand le substrat est totalement sec. Tous les 15 à 20 jours suffisent.

🍂 Automne / hiver : espacez les arrosages à une fois par mois maximum.

⚠️ Trop d’eau est fatal : l’humidité stagnante entraîne rapidement une pourriture à la base de la tige, souvent irréversible sur une plante de cette taille.
Le Kalanchoë Beharensis aime la chaleur et redoute le froid :

🌡️ Plage idéale : entre 20°C et 30°C.

❄️ Température minimale : jamais en dessous de 10 °C. Il est extrêmement sensible au gel.

🏠 En hiver, installez-le dans un espace lumineux et sec, loin des courants d’air froids ou des pièces trop humides.
Le Kalanchoë Beharensis a besoin d’un sol très bien drainé pour éviter tout risque de pourriture :

🪨 Utilisez un substrat spécial succulentes allégé avec 50 % de perlite ou de pouzzolane. Le pot doit impérativement avoir un trou de drainage.
Le Kalanchoë Beharensis peut fleurir, mais c’est rare en culture en pot :

🌸 Saison : fin d’hiver ou début du printemps, généralement sur des sujets âgés.

🎨 Fleurs : petites, tubulaires, jaune-vert à brun-orangé, en grappes dressées au sommet de longues hampes florales.

💡 Sa floraison reste secondaire : c’est avant tout pour son feuillage spectaculaire que cette plante est cultivée.

FAQ - Kalanchoë Beharensis

Quelle exposition convient le mieux au Kalanchoë Beharensis ?
Le Kalanchoë Beharensis adore le soleil. Une exposition en plein soleil, ou à défaut très lumineuse en intérieur, est idéale pour maintenir son port trapu et ses grandes feuilles épaisses. Une lumière insuffisante provoque un étirement de la tige et une perte de sa belle silhouette.
Comment bien arroser le Kalanchoë Beharensis ?
Arrosez toujours en profondeur mais très rarement. En été, attendez que la terre soit totalement sèche. En hiver, un arrosage mensuel suffit. Cette plante stocke l’eau dans ses feuilles et redoute l’humidité stagnante, qui peut provoquer la pourriture.
Le Kalanchoë Beharensis peut-il être cultivé en extérieur ?
Oui, mais uniquement en été dans un endroit abrité des fortes pluies. Rentrez-le impérativement dès que les températures descendent sous 10 °C. En climat doux, il peut être cultivé en pleine terre en zone hors gel.
Quel type de substrat faut-il pour le Kalanchoë Beharensis ?
Un substrat spécial cactus mélangé à de la perlite ou de la pouzzolane est indispensable pour éviter tout excès d’humidité.
Le Kalanchoë Beharensis est-il toxique pour les animaux ?
Oui, comme la majorité des Kalanchoés, il est considéré comme toxique en cas d’ingestion. Gardez-le hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
Comment multiplier le Kalanchoë Beharensis ?
Il se bouture facilement par tige ou feuille. Laissez sécher la coupe quelques jours, puis plantez dans un substrat sec. Les boutures reprennent bien au printemps ou en été.
Pourquoi mon Kalanchoë Beharensis perd-il ses feuilles du bas ?
C’est souvent dû à un manque de lumière ou à un excès d’arrosage. Assurez-vous qu’il est placé dans un endroit lumineux et que le substrat sèche bien entre deux arrosages.
Peut-on tailler le Kalanchoë Beharensis ?
Oui, vous pouvez tailler les extrémités pour limiter sa hauteur et favoriser la ramification. Cela permet aussi de prélever des boutures. Utilisez un outil propre pour éviter les maladies.
Faut-il rempoter régulièrement le Kalanchoë Beharensis ?
Pas forcément chaque année, mais un rempotage tous les 2-3 ans permet de renouveler le substrat et de garantir un bon drainage. Choisissez un pot légèrement plus grand à chaque fois.
Quels sont les signes d’un excès d’eau chez le Kalanchoë Beharensis ?
Feuilles molles, base de la tige noircie, chute soudaine du feuillage… Ces symptômes doivent alerter. Il faut réduire drastiquement les arrosages et améliorer le drainage.